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 What the imagination seizes as beauty must be truth.

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AuteurMessage
Placid Keats
Placid Keats
SO RUDE


Crédit : dark dreams



What the imagination seizes as beauty must be truth. Vide
MessageSujet: What the imagination seizes as beauty must be truth.   What the imagination seizes as beauty must be truth. EmptyVen 26 Mar - 0:18



What the imagination seizes as beauty must be truth. 10040510064292474 KEATS.PLACID What the imagination seizes as beauty must be truth. 10040510064292474


22 ANS - ÉCOSSAIS - VIANDE
Mettez ici une citation, un poème, un coup de gueule, un coup de cœur, bref, une petite intro' originale;




PSYCHÉ
Je suis tête brulée ; casanier ; menaçant ; vulgaire ; obstiné ; dur ; tendre ; rustre ; violent ; fou ; sain ; impétueux ; rangé ; sans cœur ; possessif ; jaloux ; caractériel ; plein de contradiction ; sauvage ; rusé ; courageux ; inconscient ; jeune ; fougueux ;




EGO
« 'Beauty is truth, truth beauty,' - that is all ye know on earth, and all ye need to know. » John Keats

Le rythme de ses pas, la cadence de ma marche. La rose éclose sur ses lèvres, le lys brisé sur les miens. Le jeu naïf de ses yeux supplante le dégoût de mes cils. Elle ne sait point parler. Le poète ne parle pas ses poèmes. Elle pépie. Moins humaine qu'animal, moins végétale que séraphique, sur son front mutin, fleurit l'Éden. Son corps : une enveloppe du même bois que ma chaire. La sève de ses veines, le sang sur mes mains.
Tu m'appartiens.

CHAPTER ONE
Au fil de la journée, le temps s'était lentement dégradé. La tempête succède à la pluie fine du matin. Dehors, les grands rois que sont les arbres ne s'en sortent guerre mieux que les hautes herbes à leur pied. Le vent cherche à les démembrer. Dans leur silencieuse agonie, ils se plient, se tordent. Les branches viennent griffer les vitres derrière lesquelles, ils ne sont guère plus que des ombres. Des ombres dont la danse sauvage effraie la spectatrice. Mains sur les oreilles, elle s'empresse de fermer les yeux. Réflexe d'enfant qui, par ignorance, espère s'abriter des cataclysmes. Le hurlement des rafales sonnent à ses oreilles comme le grondement sourd du monstre de ses cauchemars. Dans son fauteuil, elle ramène ses jambes sous son corps tremblant. Elle se courbe et cache son visage dans ses genoux. La bataille pour retenir ses larmes fait rage. Son corps se soulève pour contenir ses soubresauts angoissés.
Du haut de ses sept ans, il contemple sa détresse. Son impuissance aiguise sa haine, fait bouillir ses joues. Il entre. La porte pivote et grince. Au sol, le parquet craque sous son pas lourd. Le bruit fait sursauter le chérubin entre les bras du fauteuil. Sa frange flotte devant ses yeux tuméfiés. En quelques enjambés, il se plante en face d'elle. Le corps tendu comme un corde, la gorge étranglée par un curieux mélange d'animosité et de tendresse, il la fixe, s'agrippe à cette vision. Sa bouche se tord en un sourire. Celle de sa sœur pépie son nom. Il la rejoint sur son perchoir, s'empare du livre sur la table à coté et l'installe à cheval sur leurs genoux.
« The studio was filled with the rich odour of roses, and when the light summer wind stirred amidst the trees of the garden, there came through the open door the heavy scent of the lilac, or the more delicate perfume of the pink-flowering thorn. 
Et ils avaient les poumons pleins de ces odeurs. La créature chétive souleva ses cils vers lui. Nul indice ne pouvait répondre à la question qu'elle se posait alors : « se moque t-il de moi ? »
« Tu as déjà lu ce livre ? » lui demande t-il le nez toujours plongé entre les pages.
Elle secoue la tête. Il se fige.
« Quelle sotte tu fais. »
Brutalement, il referme le roman, descend du fauteuil et commence à repartir. D'un bond, tenaillée par la peur de l'orage, elle le rattrape et lui saisit le bras.
« Lis-moi la suite s'il te plaît. »
Il se dégage, elle le rattrape. L'action se répète jusque sur le seuil, jusqu'au moment où il se retourne et la pousse violemment. Elle tombe en arrière, son front heurte le coin d'une commode. Assommée par le choc, elle reste au sol.
« Tu l'as bien cherché ! » s'écrit-il en lui assenant un coup de pied féroce dans le dos. Et il aurait continué si, alertée par les cris, leur nourrice n'était pas intervenue.

Cette après-midi là, elle sut qui d'une tempête ou de son frère elle devait craindre.

* L’atelier était plein de l’odeur puissante des roses, et quand une légère brise d’été souffla parmi les arbres du jardin, il vint par la porte ouverte, la senteur lourde des lilas et le parfum plus subtil des églantiers. Le portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde
CHAPTER TWO
« Sotte ! » répète t-il pour la énième fois.
« Espèce de rustre ! Tu n'as pas besoin d'être si brute. »
« Je n'aurais pas à l'être si tu n'écorchais pas chaque mot ! »
« Et je n'écorchai pas une lettre si tu n'étais pas là ! »
« Donne-moi ça ! »
Sur ces mots, il lui arrache le livre des mains.
« Je te le rendrai quand tu sauras lire convenablement. »
« Je veux le lire maintenant. » Elle insiste sur le dernier mot puis se jète sur le livre.
Par réflexe, Placid lève le bras. Plus grand qu'elle, elle est obligée de se hisser debout sur le lit pour atteindre Oscar Wilde. Ils luttent tous les deux sans s'épargner. Dans leur combat, elle griffe sa joue, tire ses cheveux comme une enfant et menace de lui mordre le bras s'il refuse de lâcher.
« Essaies pour voir, et alors tu verras... »
L'âge et l'habitude l'ont rendue imperméable aux menaces. Elle plante ses dents dans sa chair. Sans pitié ni retenue. Il serre les dents pour se retenir de crier. L'acharnement qu'elle met dans ses gestes le contraint de céder. Il écarte les doigts. Aussitôt, elle en profite et s'empare du précieux roman qu'elle brandit triomphalement au dessus de sa tête. La défaite est amer. Il plonge sur elle. Leur deux corps s'entrechoquent. Si proche, il fond sur ses lèvres. L'embrasse. Elle lâche tout. Immédiatement, il profite de cette coupable diversion pour empoigner la couverture. Là, devant ses yeux, il l'effeuille. Les pages volent dans la chambre.
« Comme ça, tu ne le voudras plus petite sotte. »
Elle ne doit désirer que lui. Uniquement lui. Il détruira le reste comme il a détruit ce livre qu'il chérit depuis tant d'années.



CROQU'
Placid est un mauvais garçon. Il n'a pas respecté la règle qui lui imposait de mettre sa tête en guise d'avatar puisque monsieur a choisit d'incarner une fille. Son pseudo : Junon Pulvor




VOUS DERRIÈRE L'ÉCRAN
unknown
21 ans
jensen ackles
un dernier mot ?

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